Chez Isabelle et Vincent c’est toujours la bonne saison !
Le terme « chou-rave » est apparu dans la langue française en 1600. En latin, caulo-rapa veut dire « chou-navet », tandis que gongylodes signifie « genoux » par allusion au fait que la partie bulbeuse, qui repose sur le sol, donne l'impression que le plant est agenouillé. Dans certaines régions de France, on l'appelle « colrave » ou « chou pommé » et, pour le décrire botaniquement, on dira qu'il s'agit d'un tubercule aérien, le chou-rave n'étant pas à proprement parler une racine, mais plutôt un renflement de la tige. A la récolte, le chou-rave est donc une boule formée au-dessus du sol, surmontée de tiges charnues et de feuilles (photo-ci contre).
Le chou-rave aime les températures fraîches et préfère donc être cultivé au printemps et à l'automne.
Il possède une richesse en fibres et en anti oxydants, en vitamines B6, B9 et C, en calcium et en potassium, le rendant intéressant pour la santé.
Pour bien conserver le chou rave, vous pouvez le placer au réfrigérateur en le mettant dans un sac de plastique, de préférence percé. Vous pouvez le congeler en le coupant en dés puis en le blanchissant trois minutes et pour finir en le refroidissant à l'eau glacée. La lactofermentation est possible pour en faire une choucroute. A la cave, le chou-rave se conserve une bonne partie de l'hiver.