Chez Isabelle et Vincent c’est toujours la bonne saison !
Depuis de nombreuses années, nous nous sommes engagés dans le développement d’une agriculture alternative, durable et respectueuse de l’environnement en utilisant les principes de l’agriculture raisonnée et en pratiquant la PBI (Protection Biologique Intégrée). La lutte intégrée est un moyen de lutte biologique intégrée dans une méthode de travail conventionnelle. Le but étant de limiter l’usage des produits phytosanitaires.
Les principaux ravageurs rencontrés sur nos cultures sont :
Pour lutter contre les dégâts irréversibles que ceux-ci pourraient entrainer en mettant en péril l’équilibre et le développement des plantes, nous introduisons dans les cultures des insectes prédateurs afin de rétablir un équilibre naturel de régulation.
Quelques exemples des prédateurs que nous utilisons :
Cette lutte est toujours menée dans une réflexion de logique à la fois écologique, toxicologique en réduisant de manière importante l’utilisation de produits chimiques mais aussi économique : la PBI a ses limites.
Nous faisons aussi parti d’un réseau d’avertissement agricole qui nous alerte quotidiennement sur les risques de développement des ravageurs et les stades d’attaque selon les secteurs géographiques : indice allant de faible à forte pression. Cela nous aide à évaluer nos seuils d’intervention.
Les interventions parfois nécessaires sont toujours réfléchies, dosées et appliquées selon les normes obligatoires par les deux seules personnes de notre équipe, formées et habilitées à cette fonction.
Nous sollicitons régulièrement les techniciens agricoles de La Chambre d’Agriculture d’Ile de France qui par leur proximité sur le terrain nous apportent un soutien technique important dans nos décisions.
Dans la continuité de cette démarche, nous utilisons principalement des fertilisants et des amendements d’origine organique végétale et/ou minérale pour renforcer les défenses naturelles des plantes, pour les protéger des maladies et ravageurs, pour nourrir les sols.
Nous pratiquons la rotation des cultures, ce qui évite l’épuisement des sols et limite le développement de résistance aux maladies qui apparaîtraient si une même culture était toujours réalisée sur la même parcelle.
Nous améliorons la fertilité de nos sols en utilisant des engrais verts (sorgho, seigle...).
Nous pratiquons des analyses de sol tous les 4 ans environs afin d’évaluer et d’adapter les besoins en amendements des terres et des cultures.
Sur certaines cultures, nous favorisons le binage manuel et des moyens mécaniques de désherbage à certains stades de développement de la plante, tant que cela est possible : « un binage vaut deux arrosages » et ainsi limiter l’usage d’herbicides.
Depuis 1994, nous récupérons les eaux pluviales en toiture de serre (7000m2) pour l’arrosage des cultures et recyclons ces eaux d’arrosage.
Depuis plusieurs années, nous avons mis en place des haies champêtres composées d’essences diverses qui permettent le développement d’une biodiversité intéressante.